jeudi 10 décembre 2009

[DAÏMÔN] : la censure

Eh oui, il est temps de l'avouer ici, à cause de la force de la censure dans les bandes dessinées, même celles pour les adultes, dans les années 80, quelques images n'ont pas pu se retrouver dans l'autobiographie officielle de Nick Butch.

Comme ce blog aurait pu servir à ça à l'époque où je devais le mettre régulièrement à jour, mais que je ne l'ai pas fait, je poste aujourd'hui une de ces images censurées.

C'était une publicité un peu osée publiée dans Hara-Kiri, enfin si vous retrouvez le numéro super, moi j'ai la flemme de chercher. Voilà :

vendredi 27 novembre 2009

Point de Vente

Alors oui bon, vu que j'ai imprimé quelques exemplaires de mes bds, je vais m'arranger pour pouvoir en vendre quelques unes, alors houuu des petits morceaux en pdf pour vous donner envie d'en avoir plus.


Tout d'abord, il me reste une quarantaine d'exemplaires de la version corrigée (mais pas assez) de [DAÏMÔN], sortie pour le Rendez-Vous de la bd de Gatineau en octobre dernier. Donc c'est 72 pages en noir et blanc, sous une belle couverture un peu plus brillante et épaisse que prévue, avec un dos carré (et c'est un peu toute la spécificité du produit, la tranche). Le prix de vente est de 10 $ canadiens, en euro, mais j'en ai aucune idée, allez 7 euros, ça me semble assez cher payé.




Un petit pdf avec le premier chapitre en mise en bouche (706 Ko)



Ensuite, encore pour le fetsival, j'ai aussi sorti un morceau de mon carnet à dessins, du 13 avril au 04 octobre 2009 intitulé 1304-0410 ( ou 09, vol.1). C'est 52 pages en noir et blanc aussi, avec une couverture jaune canari, parce que j'en avais envie et il en reste aussi une quarantaine d'exemplaires. Le prix de vente est de 2 $ canadiens, alors 1,5 euro, ça devrait être génial pour me payer le p'tit déj'.



Un GROS petit pdf avec quelques pages avec du Photonik, du Venom, du Scarlet Spider et des gonzesses en mise en bouche (2.0 Mo).


Pour votre confort vu la grosseur du bousin, il sera peut-être plus simple de le télécharger directement (donc clic-droit, save-as, etc...)



Là-dessus, vous savez quoi ? Tous les exemplaires de ces bds sont chez ma mère , alors si vous êtes intéressés par un de ces bouquins, ou les deux, ben la méthode, c'est de voir avec moi, moi je vois avec ma mère et puis je vous fais parvenir tout ça (ça c'est de l'éditeur-distributeur). Et donc pour voir avec moi, ben faut envoyer un courriel au nicoco.boucher @ hotmail.com , et ça va rouler.



Allez, je vous fais des bisous et pour une mise à jour sérieuse de ce blog, ben faut voir à pas trop m'en demander, hein.

lundi 20 avril 2009

Nick Butch et sa bd sont épuisés

Merci à tous les acheteurs, qui sont surtout des acheteuses et à une prochaine fois pour de nouvelles aventures.

mercredi 8 avril 2009

Nick Butch existe

J'ai lu sa bd.

vendredi 3 avril 2009

L'épreuve de l'épreuve...

...C'est toujours un moment stressant à passer, alors j'ai laissé mon ami et collègue Marc Tessier s'en charger. Après avoir vu l'épreuve, il m'a envoyé un courriel me disant : "Tu serais content, ton épreuve était scellée sous plastique comme les
revues cochonnes en kiosque!"

Effectivement, je suis content. TRÈS content. Par contre, je ne suis pour rien dans les traces blanches que l'on voit sur la première photo.







Merci à tous, et comme il est bientôt temps pour moi de tirer ma révérence,

À la revoyure !

dimanche 29 mars 2009

Alors voilà...

Ce qui était parti pour être une modification mineure de ma couv' a dérivé totalement, pris que j'étais dans mes délires créatifs. J'ai réussi à récupérer le côté propagande stalinienne d'une version précédente, tout en rendant la couv' plus chaleureuse.



Bon, je fais le malin, mais je n'ai évidemment pas choisi un imprimeur à côté de chez-moi, histoire de ne pas me faciliter la tâche.

En route pour Montréal !

Bon bien voilà,

Je ne veux pas spécialement me vanter, mais je viens de finir de monter ma bd, je dois certes arranger la couverture vite fait (affiner la moustache donc), mais je devrais pouvoir envoyer [DAÏMÔN] à l'imprimeur en début de semaine.

Enfin, je respire.

Ah oui alors évidemment, message à tous les autres étudiants de la relève : ALLEZ ! NICK BUTCH EST DE TOUT COEUR AVEC VOUS DANS CETTE DERNIÈRE LIGNE DROITE !

Bisous.

mercredi 25 mars 2009

Nettoyage et correction des planches...



Je suis en phase de nettoyage et correction des planches tout en étant en phase de montage tout en étant en phase de couverture et entrevue et ça commence à me sembler un peu trop.

Je vais passer en phase de sommeil profond, tiens. À demain.

Ah oui, j'oubliais (comme d'habitude) : n'oubliez pas le lancement du Plan B #7, ce vendredi à 19h00. Mon collègue et ami Réal Godbout a fait la couverture et mon collègue et ami Marc Tessier a pondu un roman photo sur sa période favorite en bd, celle où j'étais à l'apogée de ma gloire. Vous pouvez même retrouver des planches de ma réincarnation officielle.

mardi 24 mars 2009

Souvenirs de discothèque...

Dans mes folles années de jeunesse, j'aimais m'oublier en allant dans les discothèques de la région parisienne. Ma favorite était sans conteste Le Nem's, situé dans la municipalité de Nemours (77).


Nemours, une ville reposante qui m'en aura cependant fait voir de toutes les couleurs.

Le Nem's a été ouvert au public en 1967. À l'époque, on y diffusait surtout de la musique psychédélique et l'endroit était une plaque tournante essentielle pour quiconque cherchait à vendre ou acheter quelques produits illicites, comme du LSD ou quelques caps d'acide. Autant dire que l'on s'y ennuyait ferme, si on cherchait juste à passer une petite soirée tranquille. J'avoue que de mes visites en ce temps-là, il ne me reste que quelques cicatrices et plusieurs trous noirs quand à la teneur exacte de mes actes (j'y allais surtout pour casser du barbu pacifiste et soixante-huitard).
En 1972, la police fit une descente qui mit fin à cet âge d'or hippie et en 1974, le Nem's réouvrit ses portes, devenant une boîte de nuit disco à souhait. Ce n'était pas plus ma tasse de thé, mais au moins on pouvait bien se marrer en faisant n'importe quoi sur la piste de danse. Cette nouvelle ère a ma préférence quand je fouille ma mémoire, puisque c'est peut-être la seule dont je me souviens vraiment.

Si je n'ai pas suivi la vie du Nem's après 1975, il me fit plaisir de voir il y a quelques minutes, par hasard, que cette boîte de nuit est toujours debout. J'imaginais que depuis 34 ans, l'endroit aurait été réduit en cendre ou bien fermé et abandonné, mais non, la boîte est toujours là, fière et intouchable.
Alors évidemment, elle ne donne plus dans le disco (et c'est heureux), elle ne s'appelle même plus le Nem's (le nouveau patron ne semblant pas apprécier l'ironie du nom). La discothèque est devenue en 2007 (40 ans après sa création) L'Amazonia. La tendance est plutôt à Franckie Vincent et la musique créole, mais que voulez-vous ? Les gens ont l'air bien heureux, et j'irai probablement y faire un tour d'ici la fin de l'année pour (qui sait ?) retrouver les sensations éprouvées à l'époque et y refaire des rencontres inoubliables.


De mémoire, la devanture de l'endroit.

jeudi 19 mars 2009

[DAÏMÔN] : essais de couverture :

Bon alors, j'ai quand même une bonne idée de ce que je veux, une image noir & blanc avec un bandeau rouge amovible dans le bas, mais je me tâte un peu, même si j'achève :

1) Version propagande stalinienne


2) Version tête de Nick jeune (c'est mieux)


3) Version RGB et texte noir


4) Version sans bandeau

Ah et j'ai fait la 4ème de couv aussi, ensemble ça pourrait donner un truc comme ça :


1) Couverture complète avec bandeau et rabats


2) Couverture de pauvre

Il y aura probablement des trucs écrits sur les rabats, si je peux en avoir (sinon tampax). J'ai aussi dans l'idée d'imprimer ma couverture sur un carton coloré (comme le fond de ce blog) et un peu texturé (classe, quoi).

Ah oui, aussi : un lien vers un autre moustachu qui a aussi aimé toutes les femmes qu'il a eu, Arthur Syphilis.

ps : allez, pour rire et pour la route, la première couv' de [DAÏMÔN], à l'époque où le projet n'était qu'une pré-chimère.

mercredi 18 mars 2009

Allez, une image...

...parce qu'il paraît qu'il faut en mettre, alors me voilà à l'oeuvre, en train de tuer ma gomme :


En plus, ça vous donne un aperçu de mes dernières pages.

Ah oui sinon, j'écris très bien, mais ça nous le savions déjà.

Accessoirement, j'ai retrouvé dans mes placards une planche des aventures de Nicoco 2008.



L'histoire semble se dérouler dans un casino de l'espace et Nicoco n'est pas parti pour gagner. Je me souviens qu'à l'époque de cette planche, je venais de voir Casino Royale, avec le magnifique Orson Welles et j'avais tenté d'y faire référence dans mes pages.



Hou, hou ! J'oubliais : je vais probablement faire sauter mes gris, finalement. Et Pan.

dimanche 15 mars 2009

Comme prévu,

J'ai fini d'encrer mon dernier chapitre.

Il ne me reste qu'à effacer mes crayonnés, corriger mes planches et appliquer des gris et commencer le montage pour le 24 mars.

Je suis mort.

samedi 14 mars 2009

Une bonne nouvelle,

...il ne me reste que les huit dernières pages de [DAÏMÔN] à encrer. Je suis donc encore à jour dans mon échéancier, voir même un peu en avance, puisque je devrais les encrer demain (enfin, le 15 mars, quoi), si tout va bien.

Bon ensuite, il me reste à nettoyer et corriger mes planches puis y appliquer des gris (un peu texturés à la Dumped d'Andi Watson, si jamais j'y arrive), mais voilà quoi en une semaine ça se fera bien.

Et puis finalement, [DAÏMÔN] aura PROBABLEMENT une reliure allemande (mais, il faut que je me grouille pour monter la bête).

Voilà, je vais au lit.

samedi 7 mars 2009

Eh oui !

J'ai entendu le son, donc je suis encore jeune dans ma tête (et dans les oreilles surtout). Ça vous en bouche un coin, hein ?

mardi 3 mars 2009

Un travail de moine...

Recopier des cases, recopier du texte, recopier, recopier...je suis trop vieux pour ces conneries.



J'ai encré un tiers de mes planches, le deuxième tiers devrait suivre d'ici deux semaines.
Je m'amuse avec des photos de jeunesse, aussi.



Je vous parlerai de ma vie de débauche avec Marcel, le premier auteur que j'ai admiré, un de ces jours.

En attendant, un hommage à Réal Godbout, puisqu'il a trouvé le moyen de s'incruster dans des photos personnelles.

samedi 21 février 2009

Requiem pour un twister

[DAÎMÖN] avance bien, je viens de lettrer la moitié des pages, l'autre moitié devrait suivre. Je ne poste pas d'images parce que je suis un branleur de scanneur.
Par contre, je vous fais écouter une des chansons me représentant le mieux dans ma folle jeunesse, écrite en 1962 par le visionnaire Serge Gainsbourg : Requiem pour un Twister.
Read

Requiem Pour Un Twister Lyrics

here.

Je pourrais vous parler de ma rencontre avec lui qui lui inspira Sea, Sex & Sun(1978). Nous utilisions alors sur la plage les paroles pour draguer, avec je dois bien l'avouer, un certain succès. Il m'a demandé de l'enregistrer, mais j'ai poliment refusé, vu que je suis un bien piètre chanteur (le non-succès de Karate Song, nous a échaudé, David Carradine et moi).
Enfin, Serge a transcendé la chanson, et la version anglaise est fameuse (même meilleure que la version originale, tiens).

vendredi 20 février 2009

Échéancier

Pour éviter d'être dans le jus dans ma création de produit, j'ai bien évidemment travaillé avec un échéancier. Avec les changements qui ont lieu dans le cours, je dois le restructurer pour arriver à finir mon projet à temps.


Comme nous le voyons sur la courbe Vicky Mendoza, Nick Butch est légèrement à la bourre dans son emploi du temps. Par contre, il va tenter d'être prêt à monter ses planches aux alentours du 24 mars, ce qui lui laisse cinq semaines pour encrer environ 50 pages. Il n'y arrivera jamais.

Donc, tout va bien.

mercredi 18 février 2009

C'est fou !

Alors que la majorité des planches [DAÏMÔN] ne sont pas achevées, l'ouvrage a déjà reçu son ISBN. Si vous êtes libraire et voulez le commander, vous devriez donc pouvoir (même s'il n'est pas encore imprimé) en demandant ce numéro : 978-2-923750-02-6

Merci à Marc Tessier et Mario Beaulac pour avoir fait tout le boulot !

mardi 17 février 2009

Extrait d'entrevue

Pour une question de droits, je ne peux placer ici que le début de l'entrevue. je vous invite donc à lire la version complète dans [DAÏMÔN], sortie officielle prévue pour le 16 avril.

LES CAHIERS DE THIERRY & GROENSTEEN
présentent :

DOSSIER

NICK BUTCH
Né le 17 juillet 1944, Nick Butch est entré chez Pilote en 1969, suite à d’élogieuses lettres de la femme de René Goscinny. Le succès avec le personnage de Nicoco B. fut instantané, faisant passer Nick Butch des obscures pages d’actualités à la gloire quasi-internationale. Pourtant, malgré un potentiel flagrant, personne aujourd’hui ne semble se souvenir de Nick Butch. Que s’est-il passé en 1975 pour briser l’élan fulgurant de sa carrière ? Et que devient Nick Butch, après dix ans de silence absolu ?
Nos sémioticiens de choc, Thierry & Groensteen, sont partis à la recherche de Nick Butch afin d’éclaircir le mystère de sa disparition. Les résultats de leur enquête se retrouvent ici , dans une entrevue exclusive que Nick Butch a accordé aux Cahiers de Thierry & Groensteen à l’occasion de la sortie de son autobiographie Moi, les femmes et moi (par Nick Butch), qui sort 15 ans exactement après ses débuts.
Une occasion unique de redonner sa place historique à un auteur qui le mérite amplement.

Il est à noter que cette entrevue suit directement la première édition de l’autobiographie de Nick Butch sortie en avril 1984 sous le nom
Moi, les femmes et moi (par Nick Butch). Elle est ici rééditée dans son intégralité et annotée dans un souci de compréhension de l’oeuvre global de Nick Butch. L’entrevue a été publiée pour la première fois dans Les Cahiers de Thierry & Groensteen dans leur numéro spécial «Auteurs Oubliés des Années 70» datant de juillet 1984.

Thierry & Groensteen : Monsieur Nick Butch, si vous avez commencé à publier dans Pilote en 1969, nos sources montrent que vous avez déménagé sur Paris en 1959. Il me paraît important de rappeller que vous aviez à peine quinze ans à l’époque. La question s’impose donc : comment s’est passé votre découverte de la ville lumière ?

Nick Butch : Pour être honnête, j’ai grandi dans un village qui n’a vu arriver l’électricité et l’eau dans toutes les maisons qu’au milieu des années 50. Quand je suis arrivé à Paris, j’étais littéralement ce que l’on appelle un pequenot. Tout ce que je connaissais du monde avant mon arrivée dans la capitale, ce sont la consanguinité et les guerres de clans du fin fond de la cambrousse. Le changement, quoique nécessaire à ce moment, fut RADICAL. Je me suis malgré tout vite adapté, me trouvant dès les premiers mois un travail dans une librairie (Librairie Nelligan, dans le Ve arrondissement, aujourd’hui fermée-NLDR) et une famille de substitution.

Le lecteur attentif comprend dans le chapitre trois de votre oeuvre qu’entre 1964 et 1969 vous avez été escorte pour femmes. Puisque vous en parlez (quoique pudiquement) dans votre ouvrage, peut-on en conclure que c’est une activité que vous ne reniez pas complètement ?

Très franchement, ce fut une expérience plaisante à ce moment là, avec l’amour libre, tout ça. J’en garde d’agréables souvenirs, et quelques autres un peu moins, certes. Mais globalement, je ne regrette pas cette période. Elle m’a permis de me créer des relations tout en augmentant grandement mon estime personnelle, ce qui était nécessaire alors. Et si je devais le refaire, je coucherais certainement avec plus de femmes. Ouais, et tant pis pour la bd. En fait, je me demande si mes orgies n’étaient pas, pour moi, un moyen de retrouver les plaisirs connus avec ces dames mûrent à souhait.

En parlant de vos petites sauteries, vous faites un peu moins pudiquement allusion dans votre autobiographie à vos soirées d’orgies. Parlons franc : la participation à une partouze était-elle de rigueur pour cotoyer Nick Butch ou même lui parler ?

Oh, je ne devrais pas le dire, mais ça fait plus de dix ans, alors ce n’est pas si grave, mais oui, sachant qu’il m’est arrivé de passer des semaines entières à partouzer dans des orgies géantes, il vous aurait effectivement fallu rentrer dans le jeu pour pouvoir ne serait-ce que me contacter pour une entrevue comme celle-ci. Mais, quand je vois comment finissent mes collègues qui ont continué après mon départ en 1974, overdose, SIDA, etc...je me dis quand même que nous sommes parfois allés trop loin. J’en suis venu à me tenir à cet adage (qui est de moi) : «L’amour libre, c’est bien, mais avec des menottes, c’est encore mieux.». Depuis, je suis bien.

(à suivre...)




dimanche 8 février 2009

Émergence...

Bonjour,

Nick Butch travaille (pas très) fort à la réédition de son autobiographie en refaisant toutes ses planches (ou presque). Pour cette raison, il va tenter de distraire Marc et Réal en leur indiquant un auteur encore plus feignasse que lui, Éric le taureau des montagnes.

Petit portrait, pour pouvoir le reconnaître si vous le croisez nu dans la rue :

Bientôt, ici-même, une entrevue de Nick Butch menée par les grands Thierry & Goensteen.

mardi 27 janvier 2009

Un hommage de Sir K.


Sir K., un jeune auteur à l'époque, est un peu celui qui a pris ma relève. Je crois qu'il est mort d'une overdose de couleurs en 1987. C'est peut-être mieux ainsi.

Je dédie ce message à Raziel, mon plus grand fan.

lundi 19 janvier 2009

Car Nick Butch aime bien donner son avis...

...surtout quand il sait de quoi il parle. Alors, avec toute mon expérience, j'ai émis quelques critiques somme toute bien gentilles à l'égard de certains jeunes gens que je côtoie en ce moment, alors que j'achève la reformulation de mon autobiographie. Vous pouvez voir leurs planches ici, et je me garde bien de vous offrir mes mots exacts. Pour tout de suite, vous vous contenterez de la version condensée ci-dessous :



Par contre, et c'est bien dommage, j'ai totalement oublié de laisser une note à la mignonne begère de chevaux. C'est bien la preuveque je commence vraiment à vieillir.

dimanche 11 janvier 2009

Le petit Joann

Joann Sfar est un auteur de la nouvelle vague pour qui j'ai beaucoup de respect, tout simplement parce qu'il sait écouter les conseils de ses Maîtres. Au milieu des années 80, quand je l'ai rencontré (par hasard il était là dans un café à dessiner les minettes et moi, bien j'étais là à prendre l'air) son style était radicalement différent et je me souviens qu'après que nous ayons fait connaissance en voyant mes oeuvres de jeunesse, le petit Joann (il avait à peine treize ans à l'époque) me dit (à peu près en ces termes) : «Et merde ! Comment vous êtes trop fort M.Butch ! Quand je serais grand, je serai comme vous ! Et mes travaux seront fait à temps ! Et en bonne et due forme !»

Et dire qu'il allait exploser à la face du monde moins de quinze ans plus tard...Je suis très fier de l'avoir gardé dans mes amis maintenant que nous avons tous les deux grandi (moins physiquement que mentalement pour ma part). Le voici qui, pour votre plus grand plaisir et le mien aussi, s'est amusé à dessiner une petite saynète ayant pour protagoniste votre serviteur (moi, donc). Quoiqu'un peu fantasmée (je n'ai jamais eu les cheveux noir Joann, ni si longs, tsss), elle me rappelle cependant le bon temps de ma jeunesse.



Merci, Joann !

mercredi 7 janvier 2009

Petit message de Dean Young

Le créateur de Blondie, Dean Young, m'a fait l'honneur d'une apparition dans son strip daté du 7 janvier. Je ne peux résister à l'envie de vous le montrer accompagné d'un petit mot de l'auteur :


«I am deeply indebted to three great artists who have labored on “Blondie” with me and contributed so much to her success. Jim Raymond, my father's longtime assistant and artist, was my first collaborator. Jim's brilliant artwork is the pantheon and serves, to this day, as the model for all of our graphics. After Jim's death in 1989, Stan Drake assumed the artistic responsibilities until his death in 1997.
The third one, you probably never heard of him. His name is Nick Butch and he is the best storyteller I've known.
Even if he never actually worked on the strip, he was a great asset after my father's death in 1973, when newspapers lost faith in "Blondie". He helped me to find new ways to use de characters, giving them depth and constitancy. It's his advices that made the strip alive until this day.
After years of silent, he choose to came back on the scene with a very particular kind of autobiography. I wish him luck in this great adventure and I thank him for all he have done on "Blondie", because he did it not for recognition but for the only thing that kept him alive : his passion for the comic-strip medium.»

Merci, Dean !

lundi 5 janvier 2009

Nick Butch : le film

La bande-annonce du film inspiré de la vie de Nick Butch, avec Chuck Norris dans le rôle principal.



Il semblerait que le film soit introuvable, et ce n'est pas plus mal.

dimanche 4 janvier 2009

Deux planches

Dans le cadre d'un numéro spécial auteurs oubliés, l'équipe de Beaux-Arts Magazine m'a fait l'honneur de me demander de retracer ma vie en deux pages. Je les remercie de leur attention.



samedi 3 janvier 2009

Dossier de presse